Murielle GIUDICELLI

Le domaine Giudicelli, situé à Patrimonio, propose des vins corses qui s’expriment avec finesse et naturel.

Murielle Giudicelli côtoie le monde du vin depuis l’enfance, grâce à ses parents, de véritables passionnés. Son grand-père possédait également quelques vignes qui faisaient la fierté de la famille.

Elle suit dans un premier temps un BTS agricole avant de poursuivre vers un DESS de Communication. Après avoir fait de la Sociologie, elle décide en 1997 de se lancer dans l’aventure viticole. A ses débuts, Murielle se fait aider par (le célèbre) Antoine Arena pour s’installer sur les terroirs de Poggio-d’Oletta ou elle reprend un vignoble de 5 hectares sur l’aire d’appellation de Patrimonio. Après des débuts difficiles, seule et sans expérience, Murielle Giudicelli décide de multiplier les rencontres notamment en Alsace où elle fait la connaissance d’André Ostertag, de Jean Boxler et des frères Barthelmé. Ces rencontres influenceront indéniablement sa vision sur les vins blancs.

Autodidacte, elle est rejointe par son mari Stéphane en 2005. Lui s’occupe pleinement du travail à la vigne. Cela va développer considérablement le domaine et les vins produits.

Le domaine compte aujourd’hui 11 ha. Il est travaillé et certifié en Biodynamie par DEMETER depuis 2012.
Le travail à la vigne comme à la cave est calé sur le calendrier lunaire.
Sur les différents sols que compte le vignoble (argiles rouges et grises, argilo-calcaire, granites et schistes) de nombreux cépages y sont cultivés : grenache, vermentinu, niellucciu, sciaccarellu et du muscat à petits grains.

De nombreux tris sont effectués au moment des vendanges (manuelles, bien entendu) ; celles-ci se font en plusieurs passages afin d’obtenir des maturités optimales pour les raisins.
Au chai, Murielle intervient peu, tout réside dans la qualité de ses raisins. Pas de foulage ni de pigeage pour les rouges, les baies infusent lentement. Les blancs sont pressés doucement en grappe entière. Les élevages sont plus ou moins longs selon les cuvées, et sont effectués en foudres pour la plupart (un peu de cuve inox sur certaines cuvées). Les vins ne sont ni filtrés, ni collés, et le souffre est utilisé à dose homéopathique à la mise en bouteille. Tout ce travail de respect du raisin et du vin donne bien entendu des résultats à la hauteur du travail fourni : des vins nets, fins et vivants. Les rouges dans un style italien, racé, souple et sur le fruit. Les blancs sont ciselés, précis et nets, dans un style plutôt alsacien, dirons-nous. Nous vous invitons vivement à découvrir le travail de cette vigneronne. C’est bon, c’est beau ! « Va bé, Murielle ! »