Domaine ALÉOFANE

Le domaine s’appelle Aléofane, en référence à l’île imaginaire de John Macmillan Brown. Natacha Chave précise : « Dans la cité Aléofane, les boissons fermentées, telles que le vin, sont considérées comme des biens rares, diaboliques et pourtant guérisseuses : le vin y est prescrit sur ordonnance médicale ». Ce qui est sûre c’est que chez nous en France, ce n’est pas pour demain ! Natacha savait qu’elle «ferait», un jour, du vin comme ses parents.

La famille Chave : passionnée par le vin

Avant de s’installer, elle décide d’obtenir le bac puis s'engage dans une maîtrise de Philosophie du langage. Son frère, Yann Chave, reprend début 2000 le domaine de son père Bernard Chave (Domaine de renom créé en 1970). Pour Natacha, c'est le déclic. En 2003, elle s'inscrit à l’université du vin de Suze-la-Rousse, puis passe un diplôme de Capacité Professionnelle Agricole (CPA) et enfin effectue quelques stages chez différents vignerons pour boucler son initiation.

Des vins bios respectueux de la nature

En 2004, elle achète 1.5 ha de vignes sur l’appellation Saint Joseph à Tournon-sur-Rhône dans la Vallée du Rhône.

En 2007, elle trouve des vignes d’une quarantaine d’années sur Crozes-Hermitage dans la plaine des Chassis, (commune de Beaumont-Monteux), plante quelques vignes et possède 5 ha sur Crôzes Hermitage soit un domaine de 6.5 ha. Natacha Chave a rapidement la volonté de respecter la nature, les sols, les raisins et d’être le moins interventionniste en vinification comme dans l’élevage : enherbement de l’inter-rang, travail complet du sol selon les années pour provoquer ou non une concurrence avec la vigne.

Les préparations biodynamiques du domaine Aléofane

Natacha à aussi recours à des préparations biodynamiques qui agissent sur la stimulation des défenses naturelles de la plante et son équilibre. Natacha Chave réalise son propre fumier (compost), quand même 60 tonnes ! Un travail qui la passionne tout particulièrement. En 2016, elle peut planter ses propres vignes sur Cornas (1er millésime en bouteille 2020)
Elle s’inscrit dans une démarche qui demande beaucoup de travail. Le travail continue dans les vinifications : levures indigènes, pas d’enzyme. Les vins sont non filtrés, non collés et peu sulfités. Elle met du cœur à l’ouvrage et en très peu de temps elle trouve un vaste public. Un domaine et des vins bio et biodynamiques (certification)