Domaine de Margot et Natalia

Au cœur des terroirs du Val de Loire, Margot Rousseau-Petit et Natalia Santo apportent un vent de fraîcheur. Margot et Natalia, amies et associées, ont fondé leur domaine en 2017 avec une vision libre et artisanale.

Pas issues du monde viticole traditionnel, ces deux vigneronnes artisanes découvrent la vigne en Anjou un peu par hasard, mais tombent très vite amoureuses du métier. Margot est formée par Thomas Batardière, Natalia arrive avec une même soif d’apprendre. Ensemble, elles affûtent leur regard auprès de vignerons comme Philippe Delmée ou Tessa Laroche.

Aujourd’hui, elles cultivent 4 hectares de vignes en agriculture biologique : Chenin, Grolleau, Gamay, Cabernet Franc, et tout récemment, du Pineau d’Aunis. Le tout planté entre 15 et 65 ans sur des terroirs variés (schistes, argilo-calcaires…). Elles replantent, surgreffent, arrachent pour mieux recréer. « Notre parcellaire est toujours un peu en mouvement », disent-elles, comme une évidence.  

Dans les rangs, pas d’intrants chimiques, mais beaucoup d’énergie, d’observation, et de travail à la main. À la cave, même philosophie : vinification naturelle, levures indigènes, pas de filtration, pressurage manuel sur vieux pressoirs verticaux (« qu’on aime trop pour les abandonner »), et si besoin, une touche de soufre… mais seulement en cas de force majeure. 

De 2017 à 2022, les vins étaient zéro-zéro. Puis les pertes trop importantes les ont amenées à ajuster leur pratique, sans jamais renier leur ligne de conduite : « Ce qui n’empêche pas de perdre encore du vin, d’ailleurs… »

Pour l’instant, tout se fait dans un chai de 45 m². Ceci explique cela : les élevages sont souvent courts par manque d'espace. Mais en 2025, elles ouvriront une nouvelle page : une ferme en rénovation, qui leur permettra d’élever leurs vins dans des foudres, demi-muids ou cuves tronconiques. Le projet prend de l’ampleur, sans perdre son âme 

Les cuvées racontent d'ailleurs tout cela, avec fraîcheur et sincérité :